Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
fiches bio term.s
16 juin 2007

Méiose, fécondation et brassage génétique

Méiose, fécondation et brassage génétique

I: La ségrégation des allèles lors de la méiose chez un haploïde
-chez Sordaria, cellules ne renferment qu’une version du gène →phénotype observé ⇒information génétique, disposition ascospores issue méiose=devenir des allèles
-différents types d’asques=différents comportements chromosomes méiose
disposition type 4/4 →séparation des allèles au cours anaphase 1ère DM, pas d’échange pour allèles gène considéré lors appariement chromosomes homologues
disposition type 2/2/2 ou 2/4/2 →échanges entre chromatides des chromosomes même paire par crossing-over ⇒disjonction allèles au cours 2e DM

II/ La méiose réalise un gigantesque brassage allélique chez les organismes diploïdes
    1. La méiose réalise un brassage interchromosomique
- distribution chromosomes homologues pôles lors anaphase I →aléatoire (cellule 2N=4 →2 dispositions possibles et équiprobables ⇒4 sortes gamètes différents fabriqués)
- chez organismes diploïdes, distribution alétoire fournit très grand nombre de gamètes à  garniture allélique différente (homme et femme= 223, +8 millions)
C’est le brassage interchromosomique




    2. Un brassage intrachromosomique crée de nouvelles combinaisons alléliques
- prophase I (appariement chromosomes homologues)→enjambements entre chromatides de chromosomes homologues= échange d’allèles ⇒crossing-over (modification combinaisons alléliques)
- c’est le brassage intrachromosomique →augmente diversité gamètes produites





    3. L’unicité des individus
- double brassage → gamètes à la combinaison allélique unique
- amplification du phénomène par fécondation → espèce humaine, 223*223=246 (70 milliard) combinaisons possibles sans crossing-over
Au sein d’une espèce à reproduction sexuée, la méiose et la fécondation assurent donc l’unicité des individus
III/ Le brassage génétique se traduit dans l’analyse des descendances des croisements
    1. Allèles et phénotypes
- cellules somatiques possèdent 2 versions alléliques pour chaque gène →génotype inaccessible observation directe
-hétérozygotie= cas plus fréquent pour plupart locus (emplacement gène sur chromosome)→dominance/recessivité ou codominance
- analyse disjonction allèles cours méiose →croisement test
    2. L’analyse de la descendance des croisements
a) La transmission d’un seul gène (monohybridisme)
2 sortes de gamètes →2 classes phénotypiques proportions égales quand croisement test ⇒nature hétérozygote F1
b) La transmission de deux gènes indépendants (dihybridisme)
4 sortes de gamètes équiprobables fabriquées par F1 → proportions égales au test cross ⇒brassage intechromosomique (diversité gamètes)
c) La transmission de 2 gènes liés (dihybridisme)
4 classes phénotypiques en proportions inégales au test cross ⇒brassage intrachromosomique modifie proportions attendues
des gamètes recombinés obtenues par crossing-over fournissent des classes phénotypiques minoritaires
les classes phénotypiques parentales sont majoritaires car elles proviennent de gamètes fabriquées sans échanges entre chromatides sœurs
d) L’intérêt du test cross
dans un cas de dihybridisme, les résultats obtenus permettent déterminer localisation gènes:
→si 4 classes phénotypiques obtenues sont égales ⇒gènes indépendants (situés sur 2 paires chromosomes différents)
→si 4 classes phénotypiques obtenues sont inégales ⇒gènes liés (situés sur même paire de chromosomes homologues)


Publicité
Publicité
Commentaires
fiches bio term.s
Publicité
Publicité